dimanche 26 septembre 2010

Chicago, Beatles et Marina

Alors que j'ai choisi ma bande son, un album des Beatles acheté ce matin, Por Siempre, et que le tourne-disque Saba répand les mélodies joyeuses et mélancoliques depuis deux ridicules hauts-parleurs fatigués, je fais un petit retour en arrière, retour pour moi en images sur Chicago.
Surtout le Chicago de Marina City qui reste décidément une icône incontournable.
Les cartes postales vont tenter de vous emmener en promenade depuis le ciel et les étages dans cette ville que je ne connais pas.

Aerial view :


la carte postale Dexter nous montre nos deux belles tours depuis le ciel ; Il faudrait un livre complet sur Chicago pour dire ce qui l'entoure. On remarquera le décalage des deux tours l'une par rapport à l'autre, n'étant pas placées chacune au bord de la rivière. on remarque aussi le peu de distance qui les sépare du bâtiment juste derrière, ça passe mais ça passe juste !
La carte postale fut expédiée le 19 juin 1965 et l'architecte Goldberg n'est pas nommé.

The varied architecture is a constant pleasure to view.


C'est vrai. L'éditeur Dexter a raison et nous propose cette autre carte postale de Chicago. On retrouve bien Marina City avec une énorme publicité sur le parking. L'annonce de la vente des appartements ?
La carte postale est datée de 1964, la photographie est de Penrod. Toujours aucun signe du nom de l'architecte.

Bleue.


La carte postale Pitt nous dit en anglais que Marina City est un complexe résidentiel et de commerces et qu'il est l'un des plus photographiés de Chicago, qu'il se distingue par un dessin de deux tours circulaires devenues la marque de Chicago.
Oui.
La belle photographie est de Bob Glander. Nous n'avons ni date ni nom de l'architecte.
Tout de même quelle beauté... Et comme il doit être curieux le vis-à-vis des voisins d'une tour à l'autre !

Tiens maintenant P.I.L, Bad Life.

Sur le sol.


En février 1964 cette carte postale Cameo est partie de Chicago vers Evreux.
On y voit le plus haut building de Chicago (à l'époque) commencé en 1952 il fut achevé en 1955 et a coûté 41 000 000 de dollars. Avec ses 41 étages, il atteint la hauteur de 926 pieds. (183 m ?)
Le correspondant qui a déjà passé trois semaines à New York nous dit qu'il n'est pas ici dépaysé et que les américains sont accueillants. Oui.
Il dit que son séjour sur la base d'Evreux (base américaine) y est certainement pour quelque chose.
C'est juste.

Depuis ce Prudential Center on voit :


Cette carte postale Dexter nous place en effet sur le toit du Prudential et nous montre la ville nuit tombante, avec sur l'horizon le remarquable John Hancock center.
Dans un lyrisme assez marqué, l'éditeur nous dit que les éclairages des buildings forment une lumière chaleureuse accueillante pour les visiteurs.
Eh oui...
La carte postale est datée de 1968 mais ne nous donne pas le nom de l'architecte du Hancock center : Bruce Graham

The world's tallest building....
En 1978 !


Quelle merveille !
Malévitch, Malévitch, en vrai !
Écrasant, radical, épouvantablement strict, absolument attendu, l'image même du building international.
J'aime ça.
Rien à ses pieds ne lui résiste, il écrase.
Vas-y, Vas-y ! Écrase moi cette ville, bouscule et prends ta place !
Infini, monte monte monte !
Et que tes arêtes soient coupantes, tes verres occultés, tes ascenseurs sifflants !
Merci à Bruce Graham, Skidmore, Owings and Merrill.
La carte postale parfaitement éditée est de Dexter Press et la photographie de Larry Witt.

plus plat :


Certainement un immense... hommage à la nouvelle Galerie Nationale de Mies van der Rohe.
The Mac Cormick Place-on-the-lake est un centre d'exposition dû au cabinet d'architecture C.F Murphy (Gene Summers).
Le rapprochement avec la galerie de Mies à Berlin est évident même si l'échelle et le programme n'ont pas grand-chose à voir ! Mais Mies van der Rohe a beaucoup construit à Chicago.
La carte postale Aero distributing Co nous le montre d'un peu trop loin mais son échelle finalement ici donne son ampleur.