mardi 10 novembre 2009

le ciel ? bleu !

Aujourd'hui j'avais envie d'air.
Et puis rien de bien particulier ne m'a fait travailler ou réagir. Alors, à la queue leu leu voici des cartes postales :



Nous sommes à saint Cyprien Plage devant la résidence Port Cypriano.
Non, rien de bien extraordinaire dans cette carte postale Théojac-Iris à part peut-être la solitude monobloc du bâtiment comme posé seul sur le front de mer. D'ailleurs où est-elle la mer ? A gauche ou à droite ?
Point rouge d'un polo qui marche sur un trottoir, rue vide offrant un beau gris étalé de bitume et toutes fenêtres noires d'ombres dures.
J'aime.
Que les terrasses avec leurs toits ondulées doivent offrir un repos bien mérité...
La construction est bizarrement articulée et cassée deux fois. De quoi certainement briser une monotonie spéculative.
Pas de nom d'architecte, expédiée en 1972 avec comme le dit le correspondant : du soleil, la mer, la montagne...
Et puis :



Nous voici à Autrans, altitude 1050m devant les gîtes familiaux de l'OCCAJ.
Un groupe de petites constructions de deux étages et d'un rez-de-chaussée se partagent un terrain gazonné. L'herbe est haute, les arbres bien frêles, cela sent le neuf, le nouveau.
Les façades sont jolies, bien dessinées. Rien d'extraordinaire, non certes pas mais c'est honnête et moderne. Le bois et le béton au crépi un peu lourd font bon ménage. Les balcons généreux doivent offrir une belle vue. Où sont les voitures ?
Je trouve cela même très contemporain, c'est dû au bardage de bois qui est à la mode aujourd'hui et qui plaque les nouvelles constructions d'un air de développement durable. La carte postale fut envoyée en 1990 mais je la soupçonne d'avoir au moins 15 ans de plus...
une édition Cellard.
Pour finir :



Une carte multiple dont seule la case en bas à droite m'intéresse. C'est elle qui m'a fait acheter cette carte.
Regardons de plus près :


Joli non ?
Imbrications des volumes simples, blancheur des murs et ouvertures maximum font un bel ensemble.
Mais Enseada c'est quoi ? Et qui a dessiné cette petite et jolie chose ?
La vue sur la mer depuis l'étage panoramique doit y être superbe et moderne. Au pied une terrasse est pleine de chaises rouges. C'est l'été. Transparence de l'air.
Oui, j'irais bien là. J'irais bien m'alanguir mollement au bruit croisé du ressac de la mer et du moteur d'une coccinelle WW.
Une édition Estica sans date.