vendredi 10 juillet 2009

la modestie

Il arrive bien souvent que malgré le réseau puissant d'internet je n'arrive pas à nommer les architectes responsables des constructions photographiées sur mes cartes postales.
C'est dommage car les bâtiments en question sont parfois modestes certes mais aussi très intéressants.
Voici trois cas modestes.
Commençons par cette très belle ambiance.


Nous sommes à Dax devant les Thermes Adour et sa façade principale. Bel emboîtement de volumes et jeux accentués des ouvertures et des occultations. Le cylindre qui ressemble à un kinétoscope géant n'offre que des petites fentes, alors que la pagode chinoise de l'accueil est toute ouverte sur l'extérieur.
Tout cela sent le neuf et le sol en terre battue sous les roues de la Mercedes et de la Renault 8 nous laisse penser que le bâtiment vient juste d'ouvrir. On discute devant la porte soit des bénéfices des eaux de Dax soit de l'architecture moderne...
Une carte postale Elcé en Elcécolor expédiée en 1973.
Mais qui est l'architecte ?


Nous sommes à Quiberon devant l'hôtel Sofitel. Un beau petit bâtiment tout blanc et bleu. le bleu est le reflet dans les nombreuses baies vitrées du ciel breton. Si on regarde attentivement on devine même la côte et la mer dans les vitres. On s'attachera aussi à l'étrange ligne de sol donnant le sentiment que l'hôtel s'est enfoncé dans la terre (sable). Des fenêtres sont effectivement au ras du sol et ouvertes. Des chambres de l'hôtel ? Plus certainement les buanderies et locaux de service. Le bâtiment n'est pas exceptionnel je vous l'accorde mais ses grandes ouvertures, ses lignes claires et bien définies, les légers décrochements du toit lui donnent tout de même une belle allure moderniste. Une carte postale Combier en Cimcolor.
Mais qui est l'architecte ?


Nous sommes à Granville devant l'école de voile. Le bâtiment s'étire sur une alternance de pilotis dégageant l'espace au sol et un rez-de-chaussée largement occupé par des petits édicules coincés dessous. Un vaste hall d'accueil vitré à gauche permet de pénétrer la construction. Deux étages de chambres (?) avec larges balcons étirent l'ensemble. Peut-être en forme de coursives.
Le toit est coiffé d'un petit édicule plus complexe lui aussi équipé d'une terrasse dont il est difficile de déterminer la fonction : bureau, logement de la direction, local de surveillance...
L'ensemble est en béton brut et offre un jeu de gris que le photographe a placé judicieusement sur les enrochements de la jetée proposant ainsi une continuité colorée. Seul le jaune paille des stores joue de contraste. C'est beau et c'est une carte postale Di Mario en Mariocolor imprimée en Espagne.
Mais qui est l'architecte ?