samedi 27 septembre 2008

les rosiers, des balcons




Encore un peu d'images des Rosiers de Marseille.
On peut voir le ravalement de façade en cours et l'un des longs couloirs intermédiaires qui offrent des points de vue superbes sur la ville. Et là, au loin la tour de Zaha Hadid en construction. Quelle chance de voir ça!
Vous verrez des vues un peu plus rapprochées.

Y être et voir




Des photographies prouvant ma présence à la Grande Motte. Oui je sais c'est un peu ego-centré mais quoi ?
Cela permettra à mes lecteurs qui ne m'ont jamais vu de découvrir enfin le pied photo en chair et en os !!
Les photographies sont de Claude Lothier. Merci.

les rosiers en vrai




Après avoir constaté l'existence réelle de la Grande Motte il nous fallait également nous rendre à Marseille pour constater de visu que la cité des Rosiers signalée grâce à de magnifiques cartes postales envoyées par Nicolas Mémain existe bel et bien.
Ce qui fut promptement fait.
C'est un endroit étrange où les enfants jouent sur de la terre battue, une sorte d'îlot un peu esseulé. C'est populaire comme on dit pudiquement. Garons la voiture à côté de la boulangerie et montons vers ces barres dont les façades très dures sont immédiatement contrecarrées par leur maigreur. Si nous avons bien saisi, les appartements sont traversants. Il existe donc bien deux paliers constitués en deux "rues" internes qui desservent les escaliers des appartements. Ces rues sont vides de toute activité, pas de commerces ici comme chez Le Corbusier. Pas d'habitants non plus. C'est assez étrange car ce sont de superbes balcons sur Marseille. Il faut comprendre que pour se rendre dans les étages, les ascenseurs ne connaissent que ces deux rues comme paliers. Ainsi si vous habitez au troisième étage, soit vous montez à pied les trois étages soit vous montez au premier palier en ascenseur et vous redescendez deux étages à pied... L'ensemble est en mauvais état, disons sale, je crois qu'une tradition locale veut que l'on fasse profiter de ses affaires en les balançant par les fenêtres ! Il faudra faire un inventaire à la Prévert (mauvais poète) de tous ces trucs que l'on trouve par terre. Mais les peintres sont à l'œuvre comme à la Cité Radieuse d'ailleurs (là une entreprise spéciale monument historique). C'est en tout cas un lieu attachant, surprenant qui mérite comme on dit le détour. Il est assez surprenant de comparer dans une même ville autant de types différents d'habitats collectifs. Il faudra une autre fois visiter les immeubles de Candilis. J'aimerais refaire le tour avec Nicolas Mémain qui doit connaître plein d'histoires sur ce bâtiment de l'architecte Rozan. Merci encore pour cette découverte.
Signalons que c'est depuis ces rues internes des Rosiers que nous avons visé la construction d'une tour étrange que nous apprendrons être de Zaha Hadid ! rien moins ! Autre monde...
N'oubliez pas de retourner voir les cartes postales dans l'article "les Rosiers, l'autre utopie construite de Marseille".
Je vous donne des images prises par votre serviteur et par Claude.

De retour






Le blanc de 5 jours sur ce blog n'est pas un vide, c'est un moment de voyage vers le sud.
Me voici de retour. Pendant ce séjour j'ai pu enfin découvrir la Grande Motte de Monsieur Balladur. Je rêvais sur des cartes postales de cette ville idéale et la réalité ne m'a pas trop déçu. Les bâtiments sont en place, un peu cachés par une végétation qui a bien poussé sous ce climat et qui cache parfois les points de vue de mes cartes postales. Il est parfois impossible de voir la construction, comme pour l'église par exemple. Mais il y a aussi des lieux abandonnés comme le point zéro qui pourtant ne le méritent pas car ils furent très dessinés, pensés et représentatifs de la ville. Ce n'est pas trop tard pour remettre de l'ordre encore faudrait-il trouver une volonté municipale qui au lieu d'inventer des places au Design douteux ferait mieux d'entretenir ce qui est exceptionnel et préserver les espaces publics de cette profusion inepte de marchands de frites et de saucisses. Je vais finir par nommer ce syndrome du nom d'une autre ville ainsi défigurée : Royan.
Comme toujours on attendra qu'il soit trop tard pour avoir la joie du regret, c'est si français comme attitude.
Mais c'est encore beau.
Je vous montre quelques images à la manière de Julien Donada mais bien moins réussies que lui.