mercredi 5 mars 2008

Royan très court mètrage



Lorsque l’on observe attentivement nos cartes postales (souvent dans un désir un peu vain d’y pénétrer par le regard) on se familiarise vite avec les gens qui s’y trouvent. Parfois même il arrive qu’ils soient pris d’un mouvement, qu’ils s’animent. On croit rêver et en fait on s’apercoit que le photographe à pris deux clichés et que ses deux clichés ont été imprimés. Ainsi on peut mesurer le temps écoulé entre les deux clichés et voir une micro scéance de cinéma. Du cinéma soit très rapide à deux images seconde, soit très lent à deux arrêts sur image pour l’éternité.
Des voitures se garent, des dames avancent, le vent soulève un drapeau d’une image à l’autre. On peut observer ce phénomène (la vie au fond) sur deux cartes postales du marché de Royan. Oui je sais encore Royan mais voilà c’est aussi pour un autre amateur de ce lieu, Julien Donada, que je fouille dans mon classeur et vous propose ce jeu des erreurs.
1 : une carte postale CIM en photographie véritable par Combier est datée de 1958 et d’un format un peu plus petit que d’habitude.
2 : une carte postale CIM (affiché sur l’image) par Combier en photographie véritable mais n’et pas datée.
Regardons bien : au centre à l’angle de l’esplanade un vélo est posé puis une dame surgit avec ses paniers, à droite de l’image le Tub Citroën est bien là sur les deux clichés, à gauche une 4CV Renault est venue se garer derrière la 203 Peugeot et le drapeau sur le lampadaire s’envole d’une image à l’autre. Les ombres ont peu bougé donc le temps est très court entre les deux images. Le cadrage est le même, on peut superposer les deux cartes sans problème. Mais pourquoi avoir doublé le cliché et surtout l’édition ? Et cela chez le même éditeur ? Si quelqu’un de la maison Combier peut me donner la réponse...

Aucun commentaire: